Les 6 grandes périodes historique

=> La Préhistoire: (-5,5 millions d’années à -3500)
=> L’Antiquité (-3500 à 476)
=> Le Moyen-Âge (476 à 1453 ou 1492)
=> Les Temps Modernes (1453 ou 1492 à 1789)
=> L’époque contemporaine (1789 à 1945 (ou à nos jours))
=> Le temps présent (1945 à nos jours) : de la fin de la Seconde Guerre Mondiale à nos jours.

La Préhistoire commence avec l’apparition des hominidés il y a environ 2,6 millions d’années en Afrique de l’Est.

Elle est subdivisée en grandes périodes qui correspondent à des étapes majeures dans l’évolution des hommes.

Le Paléolithique comprend la mise au point d’outils, l’aménagement des premières sépultures et manifestations artistiques, par exemple à Lascaux.

Le Néolithique correspond à la sédentarisation des groupes humains, aux débuts de l’agriculture, de l’élevage, des arts du feu (céramique et métallurgie).

La Préhistoire s’achève avec la naissance de l’écriture, qui apparaît à des dates différentes en divers points du monde et ouvre le temps de l’histoire.

(Source : Panorama de l'art)

L’Antiquité est le temps des grandes civilisations de la Méditerranée et du Proche-Orient : les cultures de Mésopotamie, actuel Irak, et d’Égypte sont les plus anciennes. Elles précèdent l’éclosion du monde grec, puis l’avènement de la République romaine. Ces civilisations nous sont mieux connues, car elles ont laissé des écrits de nature très variée qui ont posé les bases du monde moderne dans la littérature, la philosophie, le droit et les sciences. L’Antiquité prend fin avec le déclin puis la disparition de l’Empire romain d’Occident, à la fin du Ve siècle de notre ère.

(Source : Panorama de l'art)

En Occident, le christianisme se diffuse et permet la constitution de royaumes qui s’appuient peu à peu sur un système féodal. L’Europe du Moyen-Âge se couvre d’édifices civils et religieux. L’an mil voit la naissance de l’art roman qui disparaîtra progressivement dans les années 1140 pour laisser place à l’art gothique. Malgré l’éclosion de la Renaissance en Italie vers 1400, le gothique se perpétue au-delà des années 1500 en Europe du nord.

En 1453, la prise de Constantinople par les Turcs marque la fin de l’Empire byzantin, héritier de l’Empire romain d’Orient et le début de l’Empire ottoman. Constantinople devient Istanbul.

En Asie, les royaumes et empires se structurent. Angkor est fondé au Xe siècle, en Chine plusieurs brillantes dynasties se succèdent.

632 marque la naissance de l’islam. Commence alors l’expansion musulmane du Proche-Orient à l’Espagne en passant par le Maghreb, l’islam va synthétiser les influences régionales pour créer une production islamique originale.

(Source : Panorama de l'art)

En Occident, la Renaissance conquiert l'Europe. En Italie, c’est l’apogée de la Renaissance avec les grands maîtres florentins Michel-Ange, Léonard de Vinci, Raphaël et vénitiens, Titien, Tintoret, Véronèse. Avec la découverte de l’Amérique en 1492, l’Espagne devient une puissance économique incontournable : c’est le Siècle d’or espagnol. Charles Quint règne sur un empire sur lequel le soleil ne se couche jamais.

Le XVIe siècle voit l’éclatement de la foi chrétienne : l’Europe se divise entre catholicisme, protestantisme et anglicanisme. Les guerres de religions déchirent la France. Face à la Réforme protestante, le concile de Trente en 1542 réaffirme la doctrine catholique.

La Chine des Ming voit arriver les premiers européens notamment des Portugais.

En Orient, les Ottomans étendent leur empire sur le monde arabe et maghrébin (sauf le Maroc). Le règne de Soliman le Magnifique (1520-1566) marque cette civilisation à son apogée. En Perse (Iran), le séfévide Abbas Ier le Grand embellit sa capitale Ispahan.

En Amérique, les Espagnols mettent fin à la civilisation amérindienne en conquérant l’empire aztèque puis inca. Les années 1520 voient le début de la traite des esclaves entre l'Afrique et l’Amérique.

(Source : Panorama de l'art)

Le XVIIe siècle est un siècle marqué par de profonds changements géopolitiques.

En Occident, alors que les Provinces-Unies affirment leur puissance, l’Espagne et l’Italie déclinent : c’est le Siècle d’or néerlandais et la fin du Siècle d'or espagnol et de la Renaissance italienne. S’affrontent alors deux courants artistiques antagonistes, le classicisme et le baroque.

Alors qu’en Angleterre à la suite de la Glorieuse révolution, la monarchie est affaiblie, le siècle marque l’avènement de la monarchie absolue avec le Grand siècle de Louis XIV et l’arrivée au pouvoir des Romanov. Guerres européennes (guerre de Trente ans) et guerres civiles (guerre civile anglaise, la Fronde en France) marquent durablement le XVIIe siècle de même que la révolution de l'héliocentrisme de Galilée.

Au Japon, le clan des Tokugawa prend le pouvoir en 1616, c’est le début de l’époque Edo qui se clôturera en 1868. Le pays se ferme aux étrangers jusqu’au XIXe siècle. En Chine les Mandchous (Qing) déstabilisent le pouvoir des Ming et prennent le pouvoir en 1644 jusqu’en 1840. Les Européens commencent à commercer et établir des comptoirs en Chine, ils rapportent notamment la porcelaine chinoise.

En Orient, l’Empire perse des Séfévides est à son apogée et s’étend de l’Indus à l’empire ottoman. Celui-ci a signé la paix en 1606 avec les Habsbourg mettant fin à une longue guerre entre Européens et Turcs.

(Source : Panorama de l'art)

En Occident, 3 faits majeurs marquent le XVIIIe siècle : les Lumières (le siècle des philosophes, de l’Encyclopédie, des explorations scientifiques du monde), la guerre d’indépendance des États-Unis et la Révolution française à la fin du siècle. Les expansions coloniales des puissances européennes mondialisent les guerres, telle la guerre de Sept ans qui a des conséquences jusqu’en Inde que l’Angleterre commence à conquérir alors que décline l’Empire des Moghols.

Le commerce triangulaire des esclaves s’intensifie entre l’Afrique et l’Amérique.

En Chine, le siècle est dominé par le règne de Qianlong (1736-1796) : ses conquêtes permettent à la Chine d’atteindre son apogée. Il maintient le commerce avec l’Europe et accueille les missionnaires jésuites.

(Source : Panorama de l'art)

Siècle des transformations politiques, sociales et économiques (révolution industrielle), le XIXe siècle est aussi le siècle de renouveaux artistiques, marqué notamment en Occident par le Romantisme et l’invention de la photographie.

Les États-Nations s’affirment et les monarchies déclinent. L’Europe domine le monde et continue ses expansions coloniales en Inde, Chine et Afrique… La Chine est contrainte par les puissances européennes à ouvrir ses ports aux étrangers et la dynastie Qing s’affaiblit. Le Japon voit la fin de l’époque Edo et le début de l’ère Meiji en 1868 : il s’ouvre aux étrangers et au commerce, c’est l’époque des estampes du Monde flottant (Ukiyo).

L'Amérique est secouée, aux États-Unis par la guerre de Sécession et au Mexique par son indépendance, l'expédition française et l'instauration de la république en 1867.

(Source : Panorama de l'art)

Le monde est ébranlé : la Grande Guerre et ses millions de morts, la première crise économique majeure en 1929, la montée des totalitarismes, la Seconde Guerre mondiale et ses génocides. Sur fond de décolonisation et de guerre froide, un nouvel ordre international se dessine. Et pourtant, le 21 juillet 1969, l’univers s’agrandit quand Neil Armstrong pose le pied sur la Lune : « C’est un petit pas pour l’homme, un bond de géant pour l’humanité. »

(Source : Panorama de l'art)

Il est difficile de s'extraire du temps présent pour faire le bilan des 25 premières années du XXIe siècle. Quelques mots clés peuvent cependant être identifiés : dérives de la mondialisation, remise en cause du modèle capitaliste consumériste et patriarcal, sentiment de déclin européen, anxiétés écologiques et géopolitiques.
Face à ces enjeux, le monde artistique oscille entre une monétisation accrue des œuvres et des artistes et une réflexion engagée sur la sauvegarde de la "maison commune", alors que les questions liées à la démocratisation des outils numériques de communication et de création (Smartphone, Impression 3D, IA) prennent une place essentielle, interrogeant de fait la notion d'auctorialité, de "geste artistique" et de "post-vérité".